L’échographie du premier trimestre doit être réalisée entre le début de la 11ème et la fin de la 13ème semaine d’aménorrhée (SA).
Elle a plusieurs objectifs.
Tout d’abord, elle confirme et fixe avec vous le terme actuel de la grossesse, la date de début et la date prévue d’accouchement.
Ensuite, elle indique le nombre de foetus présents : un, deux, parfois même plus! Elle confirme également sa bonne vitalité.
Enfin, elle dépiste les malformations majeures et mesure notamment la clarté nucale (c’est l’épaisseur de la nuque de l’embryon).
A l’issue de cette échographie, votre sage-femme vous proposera le dépistage de la trisomie 21. Il s’agit ici d’en évaluer le risque, à partir de plusieurs critères.
Le premier, est l’épaisseur de la nuque de votre bébé. Trop épaisse, elle est un signal d’alerte pour les praticiens.
Le second, est un dosage de marqueurs sériques par prise de sang. On recherche deux hormones présentes chez la mère. Leur taux trop faible ou au contraire trop élevé, peut être le signe d’une trisomie.
Le troisième, est l’âge maternel. En effet, le risque de trisomie 21 augmente avec l’âge de la mère.
Si les résultats sont satisfaisants, votre suivi est alors habituel.
Si les résultats sont anormaux, votre sage-femme peut vous proposer des examens complémentaires.
Soit le risque est d’emblée très élevé. La réalisation d’un caryotype foetal, par amniocentèse ou biopsie de trophoblaste, est privilégiée.
Soit le risque est intermédiaire. Un dépistage prénatal non invasif (DPNI) est alors proposé. La HAS vous explique tout ici.
Si le diagnostic de trisomie 21 est confirmée, deux possibilités s’offrent à vous. Vous pouvez choisir de conserver cette grossesse. Ou au contraire, vous pouvez formuler une demande d’interruption médicale de grossesse (IMG).
Au sein du cabinet de sages-femmes de Malataverne, nous vous accompagnons à chacune de ces étapes.
Dans notre équipe, Caroline Biron et Jean-Baptiste Cartaillac réalisent ce type d’échographies.